La présence vocale du conteur

La voix est le premier instrument du conteur. Il a besoin qu’elle soit souple, précise, nuancée pour épouser les reliefs de l’histoire et stimuler l’écoute de l’auditoire. Cette voix vivante et malléable provoquera des images sensibles et donnera un sentiment de crédibilité au récit. Comment développer son potentiel expressif pour jouer avec elle dans une connivence subtile avec le public ?

Objectifs

• développer ses capacités vocales au service de l’expression juste des contes : travailler à en goûter les infinies nuances, comme autant de saveurs qui viennent parfumer le récit, pour le rendre à la fois plus consistant et plus clair.
• acquérir des repères qui vous permettent de caractériser de façon subtile et précise les personnages, leurs humeurs, le climat de la scène, la dynamique de l’action…

Contenu

• échauffement : l’ancrage, le souffle, les résonateurs…
• expérimentation des registres et des “matières” de la voix
• analyse des éléments de l’histoire afin de les révéler par les différentes couleurs vocales
• mise en application dans les contes avec retours du formateur et “réajustements” individualisés
• écoute des autres pour enrichir aussi sa capacité à s’entendre soi-même
• amorce de la transposition des nouvelles acquisitions dans d’autres contes

Méthode pédagogique

• transmission des savoirs : apport de repères techniques et perceptifs
• méthode participative : échange de réflexions et retours d’expériences sur les exercices vécus
• méthode active : les participants sont amenés à pratiquer toute la journée, en développant la conscience sensorielle et émotionnelle de leur voix, et en sentant comment elle peut nourrir l’écoute comme évoquer avec précision les différentes dimensions de l’histoire.

Compétences acquises

• élargissement et approfondissement des capacités d’expression de la voix
• plus grande assise de la présence vocale
• meilleure conscience des climats de l’histoire