Les livres pour enfants, une école des parents ?

Littérature pour enfants, école des parents ? Marie-Isabelle Merlet met en perspective cette interrogation, de la Comtesse de Ségur à Claude Ponti, en passant par Marie-Aude Murail.

 

Freud le déclarait sans ambages : “il n’y a pas de bonne éducation” (in Les Chemins de l’éducation, Gallimard, 1988). Le Mars de Fritz Zorn (Gallimard, 1979) se plaignait d’avoir été “éduqué à mort”. “Tout le monde ne peut pas être orphelin”, soupirait Jules Renard.
Cynique, Jonathan Swift, repris par Franz Kafka, prétendait que les parents sont les derniers à qui on puisse confier l’éducation de leurs enfants (in Les Voyages de Gulliver : Voyage à Lilliput) !
Donald Winnicott tempère : il faut et il suffit que les mères soient “suffisamment bonnes” (Payot, 2008), qu’elles essaient de faire au mieux. Leur première qualité est de survivre aux attaques de l’enfant, c’est tout ce dont les enfants ont besoin. C’est rassurant.

Hier et aujourd’hui : de Mme de Ségur à Claude Ponti
Aux antipodes d’une littérature fleur bleue à laquelle certains ont tenté de la réduire, la Comtesse de Ségur dresse une galerie de portraits de parents insatisfaisants…
L’intégralité de l’article est accessible ici.

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